Matinée contée – rediffusions !

Le mercredi 18/12/2019, c’était une émission Spéciale Conte dans La Vie des Livres, sur Radio Plus. J’y ai conté une histoire, tout comme les 8 autres conteurs invités. Au programme : du rêve, de la neige, du chant, la lune, un dragon, du lait, une souris, un ragoût, un invité surprise… Bref, des contes !

Vous l’avez ratée ? Pas de panique, l’émission est rediffusée le mercredi 25/12/2019 à 9h et à 20h, ainsi que le mercredi 01/01/2020, mêmes horaires.

Vous en voulez encore ? L’émission est en podcast sur le site www.radioplus.fr, émissions « 18 décembre P1 » et « 18 décembre P2 » !

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Caroline Dewaele - contes

Contes au Musée de Plein Air

Tout au long de la saison 2019, j’ai eu la chance de conter au Musée de Plein Air, à Villeneuve d’Ascq, les mercredis après-midi, samedi après-midi et dimanche après-midi.

J’ai conté des dizaines d’histoires dans ce superbe lieu, pour tout public. Il s’agissait aussi bien de contes traditionnels que de contes de ma composition, mais toujours en rapport avec ce que vous pouvez voir au Musée ou les évènements organisés.

Durant la saison 2020, je n’y serai plus aussi régulièrement, pour pouvoir aussi me consacrer à d’autres projets et lieux. Mais j’espère bien y retourner ponctuellement ! Je vous tiendrai au courant 😉

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Balade nature contée au crépuscule

Venez profiter d’une balade nature sensorielle au crépuscule, accompagnés par Morgane, guide nature de Mi-Têtard Mi-Saule.
Nous vous proposons de venir écouter, sentir, toucher et admirer la nature qui s’endort, bercés par des contes. Une découverte inattendue pendant laquelle la faune nocturne viendra peu à peu s’inviter…

Accessible à toute la famille à partir de 5 ans.
Munissez-vous d’une lampe frontale et de vêtements adaptés, chaussures fermées et pantalon (l’herbe est drue !).

Quand ? Le vendredi 30 août, départ à 20h
Durée ? 2 heures
Où ? Coutiches (59310) – Lieu précis communiqué à l’inscription
Prix ? 15€/adulte ;  demi tarif enfant -12 ans
Comment ? Sur réservation

Photo d’article : Pixabay -Jerzy Górecki (libre de droit)

Festival Interculturel du Conte de Chiny – 13 juillet 2019

Amateurs de contes, rendez-vous le 13 juillet 2019 au Festival interculturel de Chiny !

C’est un beau Festival avec une programmation riche et variée, qui a lieu du 12 au 14 juillet, à Chiny, en Belgique.

J’y serai samedi 13 juillet, avec un conte « en off », sur les aventures de Lydéric, le premier comte de Flandres, pour 4 représentations.

On se voit là-bas ? 😉

Plus d’infos sur www.conte.be

Festival Créatif Day - Kaya Team Universe

Festival Créatif Day

Le lundi 21 mai 2018, je participe avec une cinquantaine de créatifs culturels du Kaya Team Universe à un grand festival près de Montpellier : le Festival Créatif Day !

Dans un superbe parc naturel (le Hameau de l’Etoile), vous pourrez rencontrer des créatifs de tous horizons venus partager leurs activités, créations, et les outils qu’ils utilisent pour mettre leur vie en adéquation avec leurs valeurs.

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La fille qui était toujours pressée

un conte à écouter :

et/ou à lire ! :

C’est l’histoire d’une petite fille qui était toujours pressée.
Après le temps elle courait… et jamais ne l’attrapait ! Avant même d’être partie, elle voulait être arrivée !
Mais à force de courir, elle n’arrivait plus à avancer, trop fatiguée qu’elle était !
Elle luttait, mais s’épuisait, sous la pression effondrée.
A bout de forces, elle restait clouée au lit… et se sentait coupable de ne plus pouvoir avancer.

Alors, dès que cela allait mieux, elle se remettait à courir, pour rattraper le temps de son inactivité !
Elle courait, elle courait, mais avait l’impression de ne pas avancer.
Car le temps passé à rattraper, elle ne pouvait l’utiliser pour les nouveautés, et les reportait…
pour devoir ensuite les rattraper.
Ou les laisser filer… Mais – aïe! – que cela lui faisait mal un projet avorté !
Et elle en avait plein son panier…

Etait-ce donc sur un tapis qu’elle courait?

Parfois, elle s’arrêtait.
Elle prenait le temps de penser.

Mais alors, toutes ses erreurs au visage lui sautaient. « Je n’aurais pas du faire ci, j’aurais du faire comme ça… »
Et la culpabilité la rongeait. « Si au moins j’avais pensé! »
Alors, elle se mettait à penser, à penser, et à penser encore à toutes les conséquences que ses actes auraient.
Et cela la terrorisait !

Du coup, elle restait pétrifiée.

Sa petite voix lui disait : « Tu n’as pas encore fini d’y penser? Vas-tu enfin le concrétiser? ».
Et c’était vrai! Qu’est-ce qu’elle faisait?
Alors, forte de ce qu’elle avait pensé, elle le concrétisait vite pour ne pas penser aux conséquences que cela aurait.
Puis elle se remettait à courir, et à courir… sur son tapis !

Ou alors, elle rencontrait des gens qui avaient un projet, et dedans elle entrait.
Au moins, pas besoin de penser, juste d’exécuter !
Mais elle en ressortait frustrée, encore plus fatiguée, et en plus énervée…
Car son énergie on utilisait, d’une façon qu’elle n’avait pas décidée !

Rhâââ !! C’en était vraiment assez ! Elle voulait trouver comment avancer.

C’est alors qu’elle rencontra un sage qui lui dit : « Au lieu de penser pendant des années sans agir, ou d’agir pendant des années sans penser, pourquoi n’essaierais-tu pas d’agir avec ta pensée? ».

Ça, ça l’a fait cogiter!!
« Agir avec mes pensées… Je veux bien, mais comment je fais? »

Le sage lui répondit : « La réponse est dans l’équilibre et dans le rythme qui est le tien ».
Puis il s’approcha d’elle et, lui mettant la main sur l’épaule lui confia : « peut-être ce rythme est-il plus lent que ce que tu voudrais? Prends exemple sur la Nature, c’est elle qui peut le mieux t’enseigner ».

Puis il s’en alla, la laissant dépitée.

Alors qu’il s’éloignait, elle se mit à regarder la nature autour d’elle. A la regarder pour de vrai.

Elle suivit l’abeille qui de fleur en fleur butinait, pour ensuite à sa ruche retourner.
Elle observa l’ourson, au bord de l’eau, qui patiemment apprenait à pêcher.
Elle regarda la tige qui, de jour en jour grandissait, et bourgeonnait pour enfin laisser éclore une belle fleur qui se déployait.
Elle étudia la chenille qui son cocon tissait, pour en un magnifique papillon s’y transformer, avant de pouvoir s’envoler.

Et elle comprit.

Elle était une chenille et il lui fallait patiemment construire sa pensée, pour pouvoir s’y développer.
Elle était une abeille qui tous les jours va butiner et ramène à sa communauté les bienfaits qu’elle en a retiré, pour qu’ensemble ils les transforment en miel qu’ils offrent au monde entier.

La petite fille pressée était devenue une jeune femme.
Elle n’était pas aussi apaisée qu’elle le devrait, mais savait maintenant ce après quoi elle aspirait.
Et chaque fois que l’envie de courir la reprenait, dans la Nature elle se baladait, et observait sa sagesse à l’œuvre comme la meilleure enseignante qu’elle puisse jamais trouver.

Car pour certains projets, elle peut aller aussi vite que l’ourson qui apprend à pêcher.
Mais pour d’autres, il lui faut la patience de l’arbre qui, de simple graine, devient forêt.

 

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