« Si le bonheur ou le malheur touchent tout être vivant, la conscience de ces deux pôles nous invite à recevoir un grande leçon de la nature. […] Le sentiment de bonheur ou de malheur lié a priori aux circonstances ne changera pas l’évènement. Je peux cependant changer mon état d’esprit et choisir de rester sereine malgré les circonstances.
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La pensée du jour #37
« La réalité du monde est faite par nous de notre attachement. C’est la réalité du moi transportée par nous dans les choses. Ce n’est nullement la réalité extérieure. Celle-ci n’est perceptible que par le détachement total. Ne restât-il qu’un fil, il y a encore attachement. […]
La pensée du jour #36
« Elle […] tendait sa volonté pour s’abstraire de la physionomie maternelle, en faire table rase et ne laisser subsister sur son visage que ce qui était elle-même. Y parvenait-elle, c’était une minute enivrante : l’âme remontait à la surface du corps, pareille à l’équipage qui s’élance du ventre du navire, envahit le pont, agite les bras vers le ciel et chante. »
Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, ed. Gallimard, coll. Folio, août 1996, p. 66
La pensée du jour #35
« Il y a parfois, dans les vies les plus humbles, des fidélités inexpliquées et sublimes à un sentiment, à une idée.[…] Selon qu’elle s’attache à ce souvenir ou qu’elle l’abandonne, on la voit vaincre ou succomber. La vraie foi est cette muette fidélité de l’âme à elle-même. »
Edouard Shuré, Les grands initiés / Rama – Krishna – Hermès – Moïse – Orphée – Pythagore – Platon – Jésus, ed. Perrin, oct 2009, p. 343
« Du paradigme de l’éducation »
C’est le titre français d’une infographie illustrant une réflexion de Sir Ken Robinson, intitulée en anglais « Changing Paradigms ». Il explique de façon détaillée et imagée le décalage entre la façon d’éduquer les enfants à l’école et leurs réels besoins. Il pose ainsi quelques pistes pour développer un système éducatif prenant plus en compte ces réels besoins.
La pensée du jour #31
« L’homme fuit devant la vérité. Or connaître le vrai, c’est là la vocation de l’homme. Ainsi, l’homme recule devant sa vocation propre. Il se réfugie dans le manque de foi, de confiance […]. Il s’établit dans le désespoir de connaître ; mais c’est pour éviter de rencontrer le divin, se dérober à la connaissance qu’en tant qu’homme il peut en avoir […]. Il ne pourrait connaître que s’il croyait en la […] capacité de l’homme d’atteindre [la vérité] ; mais, inversement, s’il n’y croit pas, c’est par peur de l’atteindre ou pour ne pas l’atteindre. Serait-ce qu’il la connaît déjà au fond de lui-même ? […]
La pensée du jour #29
« Toutes les religions soulignent la nécessité de la conduite éthique, et elles offrent aussi la possibilité d’atteindre des états de félicité, que ce soit par la prière, par les rituels, par le jeûne et autres ascèses, ou par diverses formes de méditation.[…] Une telle concentration, même non développée jusqu’au niveau des états d’absorption, est très utile. Elle calme l’esprit en détournant l’attention des situations où on réagirait sinon avec désir ou aversion.[…] Cependant, le calme ainsi atteint n’est pas la vraie libération.[…]
La pensée du jour #28
« […]les intelligences des hommes sont comme ses membres : tout ce qu’ils font est sous son ombre ; ils produisent des œuvres qui ne sont pas droites, dès que cette Intelligence universelle leur retire son ombre. »
Djalâl-ud-Dîn Rûmi, Le Livre du Dedans, éd. Livres de Poche, coll. Babel, nov. 2010, p. 142
La pensée du jour #26
« Ça vaudrait la peine de grimper tout là-haut voir s’il y a un signe… Si, c’est bien sûr que c’est ça la piste : le doute existe. Mais faut bien choisir sa vie, enterrer le “et si…” »
Mademoiselle K, Grimper tout là-haut, album Ça me vexe, Capitol Records, août 2006
La pensée du jour #24
« […] il te faut blanchir mon corps qui est à genoux, lequel ne demande autre chose. Car la nature rend* toujours à la perfection. Ce que tu accompliras par l’apposition du lait virginal, et par la décoction que tu feras des matières avec ce lait, qui se séchant sur ce corps le teindra en même blanc citrin, qu’est vêtu celui qui prend le glaive […]. »
Nicolas Flamel, Ecrits alchimiques, éd. Les Belles Lettres, coll. Aux sources de la tradition, avr. 2007, p. 58.