Le traumatisme ne dépend pas tant de l’évènement que du ressenti que l’on en a.
Ce qui nous paraît traumatisant peut être considéré comme totalement anodin par un autre, ou même parfois par nous-même si nous regardons la scène d’un point de vue objectif ; de même que certains évènements qui nous paraissent anodins et que nous avons peut-être vécus ont été traumatisants pour d’autres.
Un traumatisme ne doit donc jamais être sous-estimé ou dénigré : il faut essayer de comprendre pourquoi cela a si mal été vécu et pourquoi nous ne parvenons pas à l’oublier. Comprendre le schéma de fonctionnement, la faiblesse ou la force qu’il a mis en avant ou qu’il a déclenché. Revivre la scène d’une façon détachée, avec bienveillance, et en étant sincère avec soi-même pour bien la cerner.
Ainsi, nous comprendrons le « pourquoi » et pourrons le solutionner, apprenant au passage à mieux nous connaître, nous accepter nous-même tels que nous sommes, prendre conscience de nos forces et confiance en elles… et en nous.
je me souviens d’une amie qui enfant avait elle même été décrocher le corps de son père pendu… ce qui ne l’avait pas empeché de mener une vie tout à fait normale, banale… et à ce moment là j’ai réellement compris ce qu’était un traumatisme psy… ce qui importe ce n’est pas tant le fait brut, mais sa signification du point de vue personnel et ce que en fonction d’une sensibilité qui lui est propre un individu va en faire, va pouvoir en faire… les raisons du trauma seraient donc à chercher bien en amont…
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Très vrai, seul le ressenti compte car il demeure et nous influence
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